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Définitions et Concepts

La culture

 

On peut trouver de nombreuses définitions de la culture.

 

L’une d’elle semble faire autorité, c’est la définition de l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) : «La culture (…) est considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérise une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances.»1 C’est la définition utilisée par le Conseil régional de la culture du Saguenay-Lac Saint-Jean (CRC) dans son mémoire présenté au Sommet économique régional de 2015, en y ajoutant que «le mot culture fait référence aux domaines des arts et des communications, au patrimoine matériel (lieux, sites, paysages culturels) et immatériel et, au sens large, à la définition de l’UNESCO.»2

 

Dans son livre Le Facteur C, Simon Brault réfère également à l’UNESCO, tout en ajoutant à la notion de culture les trois réalités suivantes : «1) les arts et les lettres (arts de la scène, littérature, arts visuels, arts médiatiques, etc.); 2) les industries culturelles (cinéma, édition, radio et télévision, design, etc.); 3) le patrimoine (le bâti, les paysages, les traditions orales, les sites commémoratifs, etc.).»3

 

Pour l’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économique), la culture c’est : «L’ensemble des valeurs, normes et références contribuant à définir l’état des relations sociales, les objectifs partagés en commun, les comportements de coopération et de réciprocité entre les individus et les communautés d’une même société.»4

 

Virginie Proulx, «La place de la culture dans le développement territorial durable», UQAR, décembre 2013. 5

 

La culture première s’entend au sens anthropologique, selon Lussato et Messadié (1986), qui «réfère à la culture de base que partagent les membres d’une société (…). Elle est constituée par la langue commune (…), par un ensemble d’idées, de valeurs partagées parce que transmises par la famille, l’éducation, le milieu (…), les coutumes et les codes, qui va de la façon d’entrer en contact avec les autres, à l’ouverture face aux étrangers, en passant par la religion et les croyances sociales. Elle inclut aussi un nombre d’outils et de techniques (…).»6

 

Quant à la culture seconde, c’est : «Tout ce qui concerne les arts et la culture, les «activités culturelles» telle la musique, les arts visuels, de la scène, l’artisanat, etc. (Aussi) la culture de masse (production, commercialisation visant un grand public), (la) culture élitiste (généralement associée à la musique classique, le théâtre, la peinture classique, etc.), (la) culture d’avant-garde, d’art actuel, d’expérimentation et enfin la culture underground (à caractère expérimental, en marge des courants dominants).»7 À cette définition large de la culture, nous ajoutons les trois réalités décrites par Simon Brault : les arts et les lettres, les industries culturelles (ce qui inclut les communications) et le patrimoine. Nous voilà maintenant bien outillés pour parler de culture. (Tremblay, 2015 : 4 et 5)

1 Conseil régional de la culture du SLSJ (CRC), «La culture au cœur de l’identité et de l’économie du SLSJ», CRC, 2 avril 2015, p. 4. 2 Ibidem 3 Simon Brault, «Le Facteur C», Éditions Voix parallèles, Montréal, 2009, p. 28. 4 OCDE, «Le développement local par la culture du territoire», in La culture et le développement local, OCDE, 2005, chapitre 1, p. 29. 5, 6 Ibid. p. 10. 7 Ibid. p. 13.

Tremblay, Dominique (2015) La culture comme levier de développement économique et social. Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

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