top of page
Rôle de L'Artiste 

Le rôle de l'art et des artistes : 

Pour Hugo la mission de l’art est bien de « réveiller le peuple », c’est-à-dire de le sortir de la torpeur où le maintiennent le mensonge, la propagande, la peur, la lâcheté, la compromission, la facilité, l’art officiel. La poésie doit éduquer, éveiller les consciences.

 

Est ce le rôle de l'artiste de refléter son temps? L'artiste doit-il nécessairement faire de son époque l'objet de son art? Dans le site dont nous avons mit le lien ci-haut, on propose plusieurs dissertation sur ce sujet.

L'artiste joue-t-il un rôle dans la société? Prêter attention au terme rôle: c'est une conduite sociale, une fonction comme si l'artiste était un personnage dont on attendait une action, peut-être déjà écrite par la société. Alors le problème serait peut être: ce rôle social, l'artiste le joue-t-il jusque dans ses révoltes. Quelle peut être la fonction réelle de l'artiste dans une société? Donner bonne conscience à la société en présentant une marginalité récupérée, inoffensive….

Les artistes sont-ils utiles ?

Dissertation entièrement rédigée en trois parties :


I. La fonction naturelle de l'art semble être la recherche esthétique,
II. Mais l'art peut également avoir une fonction, à la fois informative et argumentative,
III. Enfin et surtout, l'art peut transformer le monde et offrir à l'homme une élévation spirituelle

" L'artiste apprend à l'homme une certaine sensibilité, une faculté d'ouvrir les yeux sur l'univers et de trouver la beauté là où on ne l'attend pas. Ainsi l'art est-il une expérience favorable à l'homme puisqu'il en sort grandi. L'artiste trouve alors un rôle didactique dans la société puisqu'il élève l'homme ordinaire" (Jbs, élève, 2021).

Le rôle de l'art et de l'artiste

2008/10/07 | Par Claude Philippe Nolin

"Avant de couper des programmes et d'imposer de nouvelles orientations en matière de politiques culturelles, ne serait il pas important pour notre gouvernement de réfléchir sur les rôles respectifs de l'art et de l'artiste dans la société et de la place qu'il convient de leur donner?

Je crois que peu de citoyens comprennent réellement ce rôle. Même pour plusieurs artistes, cela reste plutôt vague. Pour la majorité des gens, l'utilité de l'Art se limite au tourisme, au développement personnel, à la décoration, aux loisirs et au divertissement.

Pour les politiciens, il semble être davantage un outil de propagande ou de séduction qu'il faut bien contrôler. Au plus sont-ils conscients de l’apport économique du milieu culturel. On reçoit un dirigeant étranger? Et hop! Une petite troupe de danse par ici, un grand spectacle de musique par là; folklore et avant-gardisme confondus, évidemment.

Pourtant, sa véritable mission est toute autre. L’Art est essentiel à la santé de la société. Selon le philosophe Jean-Paul Sartre, son rôle est de proposer au spectateur un portrait de sa société, de sa réalité, afin que celui-ci puisse développer une conscience de sa propre condition et des multiples réalités de son environnement. L’artiste n'a pas à proposer de réponse, parce qu'alors son travail deviendrait propagande. Son rôle est plutôt de poser des questions.

L'Art n'est pas un service de marketing qui doit fournir une image du Canada en accord avec les valeurs du gouvernement en place ou même celles de la majorité des citoyens du pays.

 

Au contraire, l'art est subversif parce qu'il nous amène à remettre en question notre compréhension de la réalité. S'il est parfois politique au grand dam des gens de pouvoir, il peut-être aussi beaucoup plus. L'Art interroge le spectateur dans tous ses rapports avec l’univers. Il est amené à se remettre en question, à revoir ses pris pour acquis. L’art est une sorte de catalyseur qui peut initier les changements et les ajustements nécessaires pour la continuité de la société.

Chaque artiste est une éponge qui s'imbibe de son environnement. Il est le résultat d’interactions complexes entre le génétique, le biochimique et le psychologique, combinées à d’autres interactions sociales, culturelles et environnementales.
Il évolue donc au gré de ses expériences personnelles, des événements et des changements sociaux. De plus, d’autres facteurs entrent en jeu : l’état et la qualité de la connaissance, l’accession et la circulation de l'information, les possibilités et/ou limites technologiques de son époque. De tout cela déterminera le potentiel de ses champs personnels d’action et d’investigation. Comme chacun de nous, me direz-vous... (...)

Alors, qui sommes-nous donc pour décider quel artiste ou quelle forme d'art sera ou non pertinent pour notre avenir?

Bâillonner les artistes, c'est condamner certainement la société à une asphyxie sinon une sclérose mortelle.

Les politiques culturelles se doivent donc de favoriser l’expression artistique sous toutes ses formes et dans toutes ses tendances. (...) " (Nolin, 2007).
 

Les nouveaux rôles des artistes

 

Dans un contexte de médiation culturelle, de coconstruction :

 

Ces nouvelles façon de faire de l'art bouscule les cadres artistiques, voire la valeur de l’œuvre.

 

  • En engageant l’artiste dans de nouveaux rapports aux publics, à la production et à la diffusion de son travail.

  • Elle suppose une collaboration étroite, en amenant l'artiste à se positionner en « médiateurs » entre « leur public ».

  • La qualité artistique n’est plus uniquement inscrite dans l’œuvre mais résulte aussi des interactions entre les divers acteurs impliqués.

  • L’œuvre n'est plus suffisante en elle-même, sa valeur réside dans le lien, la rencontre, l’action collective qui se transforme à mesure de son déroulement sous l’impulsion des croisements opérés avec des usages et des usagers.

  • La coconstruction interroge aussi la fonction de l’artiste, qui ne se limite plus à celle de producteur.

  • Celles-ci revalorisent le rôle de l’artiste dans la cité en repositionnant l’art dans le quotidien.

  • L’artiste est amené à devenir médiateur entre de multiples partenaires aux objectifs distincts, voire parfois contradictoires.

  • Si ces projets demandent aux artistes de développer de nouvelles compétences, ils requièrent aussi un engagement plus actif des collectivités dans la production et la gestion partenariales.

bottom of page